Inscrivez-vous à la newsletter :
Agence de voyage Osm'oz : présentationAgence de voyage Osm'oz : destinations de voyagesAgence de voyage Osm'oz : listes des voyagesAgence de voyage Osm'oz : contact

voyage en Arménie

Arménie  




PRELUDE | LES INCONTOURNABLES | INFOS PRATIQUES



Les lieux incontournables à découvrir durant votre voyage en Arménie:


L’Arménie est souvent décrite comme « un musée à ciel ouvert ». Le pays compte en effet pas moins de 4000 monuments anciens (églises, monastères, sites archéologiques, sites païens…) dont 5 figurent au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Mais l’Arménie réserve aussi, à qui sort des sentiers battus, des découvertes culturelles surprenantes, de véritables coups de cœurs artistiques. En tant que premier peuple chrétien, les Arméniens ont bâti d’innombrables églises et monastères au fil des siècles. Un voyage en Arménie doit incontestablement inclure la visite de la plupart de ces édifices, répartis sur l’ensemble du territoire arménien.


Voyage en Arménie : découvrez Erevan, la capitale


Il existe en plein cœur du Caucase, une ville mythique et millénaire (Erevan est l’une des plus vieilles du monde) qui, après plus de 70 ans de domination soviétique, a su prendre un nouvel élan et mettre en valeur son formidable patrimoine culturel. Erevan est étagée entre 900 et 1 200 m d’altitude, c’est le centre nerveux et économique du pays. Au début du XXe siècle elle ne comptait que 40 000 habitants, elle en compterait aujourd’hui 1,2 millions.


Voyage à Erevan : pour s'initier à l’architecture arménienne


Erevan concilie l’architecture traditionnelle avec des normes du gigantisme soviétique. Le centre d’Erevan ne manque pas d’un certain charme, avec ses grandes places et avenues ombragées, ses constructions monumentales en tuf rose et ocre, qui recouvre les façades, ornées de motifs inspirés de l’architecture médiévale, des fontaines et des espaces verts.


Voyage à Erevan : pour son artisanat et ses festivals


Profitez de votre voyage en Arménie pourpasser par le marché de l’art et de l’artisanat et le marché des peintres qui ont lieu tous les week-ends dans le centre de la capitale. Ils sont idéaux pour contempler ou acheter l’artisanat arménien (bijoux, tapis, boiseries, céramiques, broderies, peintures,…). Vous pourrez également visiter une distillerie de Brandy, l’Arménie étant connue dans le monde entier pour son célèbre cognac préparé avec de l’eau de source et un assortiment de raisins blancs cultivés dans la plaine de l’Ararat. Erevan est aussi le rendez-vous de nombreux festivals tels que le Golden Apricot international film festival qui a lieu en juillet, le festival international de la bande dessinée (initiative franco-arménienne) qui se déroule en octobre…


Voyage en Arménie : l’histoire arménienne au mémorial de Tsitsernakaberd


Le mémorial de Tsitsernakaberd a été construit entre 1965 et 1967 sur une colline d’Erevan, à l’époque où l’Arménie était encore une république soviétique. Avant 1894, environ trois millions d’Arméniens et autant de Turcs forment la moitié de la population de l’Empire ottoman, l’autre moitié étant composée d’une mosaïque d’autres peuples. En 1914, suite aux massacres, aux conversions forcées à l’islam et aux nombreux exils, les arméniens ne sont plus que 2 250 000 au sein de l’Empire. Quand le gouvernement ottoman s’engage dans la Grande Guerre, en novembre 1914, les Arméniens se retrouvent en première ligne sur les champs de bataille. Au même moment, les Jeunes Turcs, nationalistes au pouvoir depuis 1908, exposent leur projet d’une homogénéité ethnique au sein de l’Empire ottoman. La dénomination « Jeunes Turcs » est utilisée par opposition aux Vieux Turcs qui, au XIXe siècle, s’opposèrent à la modernisation de l’Empire.


Le génocide arménien


Après sa lourde défaite contre les Russes, en janvier 1915, la Turquie désarme 250 000 soldats arméniens. Accusés de trahison, ils seront officiellement affectés dans des « bataillons de travail ». En réalité, la plupart d’entre eux seront massacrés. Le véritable coup d’envoi du génocide est donné par l’arrestation, à Constantinople, de 650 intellectuels et notables d’origine arménienne, en avril 1915. Dans tout l’Empire ottoman, le même scénario se répète : arrestations, déportations, assassinats. Très tôt les puissances européennes seront informées de ces massacres. Elles ne feront en revanche rien pour l’empêcher. Au total, on estime que la population arménienne de Turquie a été éliminée aux deux-tiers, soit près de 1 200 000 Arméniens d’Anatolie. En juillet 1923, Mustafa Kemal arrive au pouvoir. Sa politique de retour aux racines turques et le sursaut nationaliste qu’il provoque conduit à une réécriture de l’histoire et à passer sous silence le génocide arménien. La question de la reconnaissance du génocide arménien a été ravivée par l’apparition du terrorisme arménien dans les années 1970, puis à l’occasion de l’ouverture de négociations entre l’Union européenne et la Turquie en vue d’une adhésion éventuelle de celle-ci. Sous la présidence de Jacques Chirac, la France a été, en 2001 le premier grand Etat européen à reconnaître comme un génocide le massacre dont ont été victimes les Arméniens.


Voyage à Erevan : le Matenadaran


Un séjour en Arménie offre l’occasion de découvrir le Matenadaran : l’une des bibliothèques les plus anciennes et les plus riches du monde. Sa collection, aujourd’hui riche d’environ 17 000 manuscrits, couvre tous les domaines de la culture et de la science arméniennes de l’Antiquité et du Moyen-âge : histoire, géographie, grammaire, philosophie, droit, médecine, mathématiques, cosmographie, théorie du calendrier, chronologie, alchimie, chimie, traductions, littérature, miniatures, musique, théâtre. Elle comprend aussi des manuscrits en d’autres langues comme l’arabe, le persan, le syriaque, le grec, le latin, l’amharique, ainsi que dans certaines langues de l’Inde, en japonais… De nombreux documents, dont le texte original a disparu et qui ne sont connus que par leur traduction arménienne, ont été préservés dans ce centre voué à la conservation du patrimoine.


Un lieu historique à découvrir durant votre voyage en Arménie :


Le Matenadaran a été fondé en 405, après la création de l’alphabet arménien, à Vaghar­chapat (actuellement connu sous le nom d’Etch­miadzine). C’est dans ce centre de création de manuscrits que le Catholicos Saint Sahak le Grand et Saint Mesrop Machtots, créateur de l’alphabet arménien, ont commencé leurs activités, sous le patronage et avec le soutien du roi arménien Vramchapouh. Le Maténadaran qu’ils fondent, demeure pour de longs siècles au sein du Saint-Siège, le principal dépôt de manuscrits de l’Eglise apostolique arménienne. Plus tard, les manuscrits y sont non seulement collectionnés et déposés, mais aussi étudiés et copiés. Déclaré propriété d’Etat en 1920, le Matenadaran d’Etchmiadzine a été transféré à Erevan en 1939. La découverte de ce lieu est une étape essentielle de votre voyage en Arménie.


Voyage en Arménie : à la découverte du Lac Sévan


La découverte du Lac Sevan constitue un autre élément important de votre circuit en Arménie. Situé dans la partie orientale de l’Arménie, à une soixantaine de kilomètres d’Erevan, le lac Sevan est l’un des plus vastes lacs d’altitude du monde. Entouré des montagnes du Caucase, il s’étend à 2 000 mètres d’altitude sur une superficie d’environ 1 260 km2, soit près de 5 % du territoire arménien. Les abords du lac sont couverts de sable blanc et rendent la baignade et autres activités nautiques facilement accessibles. Longtemps, la pêche de la fameuse truite de Sevan, aujourd’hui contrôlée, fut la principale activité économique des villages alentours.


Un voyage culturel en Arménie : au bord d’un lac au plus près de l’histoire


Le monastère de Sévan, construit au IXe siècle, est situé sur l’actuelle presqu’île de Sévan. L’ensemble monastique fut fondé en 874 par la princesse Mariam, mais une congrégation de moines s’y était installée dès le VIIIe siècle. Des trois églises, des cellules monacales et des bâtiments ancillaires construits à cette époque, seules subsistent deux églises de la Sainte-Vierge. Toutes les deux datent de 874 et appartiennent au type des églises cruciformes. A partir des années 1920-1930, l’activité humaine liée à l’irrigation et à la production d’énergie hydro-électrique s’est considérablement accru, à tel point que trente ans plus tard la surface du lac avait perdu près de 20 mètres. Face à cette véritable catastrophe écologique, un programme de restauration du lac a été mis en route au milieu des années 1960.


Un voyage culturel en Arménie : à la découverte des Khatchkars


Tout au long de votre voyage en Arménie, vous découvrirez un art à part entière datant du IXe siècle : la sculpture de Khatchkars. Gravés dans la pierre, sur les portes et les murs des églises et monastères, les khatchkars sont des croix arméniennes ornées de rosaces. Les plus spectaculaires s’apparentent à de la dentelle. On compte plus de 40 000 khatchkars répartis sur l’ensemble du territoire arménien mais aucun n’est identique aux autres. Ces œuvres d’art feront partie intégrante d’un séjour en Arménie. Ces « croix de pierre » sont élevées afin de commémorer une victoire, célébrer la construction d’une église, se protéger d’une catastrophe naturelle ou pour s’assurer le salut de l’âme. Ces pierres de commémoration, typiquement arméniennes sont apparues au IXème siècle. Aujourd’hui encore, quelques sculpteurs de khatchkars subsistent à Erevan. Les Khatchkars de Geghard, de Hagpat et de Gochavank sont connus comme étant les plus spectaculaires d’Arménie.


Un voyage en Arménie : au monastère d’Haghpat


Le monastère d’Haghpat est situé dans la région de Lorri, au nord-est de l’Arménie. Il a été construit entre le Xe et le XIIIe siècle. La chapelle principale a été fondée sur l’ordre de la reine Khosrovanouch, épouse d’Achot III d’Arménie et achevée par ses fils, les rois Smbat II et Gourgen Ier Bagratouni vers 989. Avec le monastère de Sanahin, Haghpat était l’un des grands centres intellectuels de l’Arménie au Moyen-âge. Il a été restauré à l’époque soviétique, et vidé de ses moines.


Un site culturel chargé d’histoire


Exemple remarquable de l’architecture religieuse qui s’est développée en Arménie au Moyen-âge, le site est inscrit depuis 1996 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. L’église principale est dédiée à la Sainte-Croix (Sourp Nshan) et précédée d’un gavit construit vers 1201. Le monastère abritait autrefois le mausolée du roi bagratide de Lorri Kuriké III. La deuxième chapelle, dédiée à Saint-Grégoire, fut construite entre 1005 et 1025. Le monastère compte également une petite chapelle, Sainte-Mè­re-de-Dieu (Sourp Astvatsatsin). Cette visite représente une étape importante de votre circuit en Arménie.


Voyage en Arménie : le monastère de Sanahin


Situé dans le village de Sanahin, où l’on remarquera parmi les chalets, le monument dédié à Migoyan, qui n’est autre que le constructeur du fameux avion de chasse soviétique Mig, dont un appareil grandeur nature, de type Mig21, est exposé près de son buste, le monastère de Sanahin se trouve aux abords immédiats de la ville d’Alaverdi, dédiée depuis les temps les plus reculés à l’exploitation des mines de cuivre. Le monastère s’élève un peu à l’écart de cette ville minière étagée entre 750 et 1 400 mètres d’altitude, sur la rive opposée du canyon du Débèd.


Une étape spirituel lors de votre voyage en Arménie


Le site relève d’une longue tradition de spiritualité, puisqu’il était occupé par des moines chassés des territoires byzantins (ils avaient bâti la première église, celle de Sourp Asdvadzadzine) quand la reine Khosrovanouch, épouse du roi bagratide Ashot III, y fonda le monastère en 966. A l’église principale du Saint Sauveur (Aménaprkitch), viendront s’ajouter du Xe au XIIIe siècle plusieurs édifices qui forment un imposant ensemble, à la fois compact et harmonieux. Comme tant d’autres monastères de la région, Sanahin fut un centre de rayonnement culturel, abritant au Xe et XIe siècle une école supérieure et un scriptorium où œuvraient les copistes, enluminant les manuscrits dans la pénombre des salles éclairées à la bougie.


Voyage en Arménie : le monastère de Khor-Virap


Un circuit en Arménie doit vous mener au pied du monastère de Khor-Virap, premier lieu saint de l’Arménie chrétienne. Selon la légende, au Vème siècle, le roi Tiridate IV persécuta les chrétiens. Grégoire Loussavoritch, futur Grégoire l’Illuminateur, fut jeté aux oubliettes («virap»), dans une fosse remplie de reptiles, où il survécut miraculeusement durant treize ans. C’est pour cette raison que le monastère est aussi surnommé Prison de Saint Grégoire, le nom Khor Virap signifiant «puits profond». Lorsque le roi, après avoir martyrisé Gayané, Hripsimé et leurs compagnes, tomba malade, Grégoire apparut comme seul capable de le soigner. Il guérit le roi et le convertit au christianisme. Le catolicos Nersès III, dit le Bâtisseur, fit édifier, au VIIème siècle, une église au dessus de la fosse.


Voyage en Arménie : dans un lieu d’histoire et de légendes


Au-delà de la légende, il est avéré que le monastère de Khor Virap a été fondé au VIIème siècle. Au XIIIe siècle, il a été reconstruit et est devenu célèbre grâce à son université, fondée en 1225 par le religieux Vardan Arévéltsi. De nombreux manuscrits de cette époque ont été retrouvés et sont aujourd’hui conservés au Matenadaran d’Erevan. Vers le XVIIe siècle, alors que l’Arménie connaît un déclin économique, les bâtiments du monastère se dégradent. De 1666 au 6 avril 1696, David Viraptsi s’attèle à la reconstruction des lieux et notamment de l’église Sainte-Mère-de-Dieu (Atvat­satsin). Détruits par le séisme du 4 juin 1679, une nouvelle opération de reconstruction fut entreprise entre 1680 et 1695. L’ensemble monastique de Khor Virap, dont les deux éléments principaux sont l’église Atvatsat­sin et la chapelle Saint-Grégoire, sont classés aux monuments historiques et offrent une vue grandiose sur le mont Ararat.


Un voyage en Arménie : à la découverte du monastère de Gheghard


D’après les historiens arméniens, la présence d’un monastère dit ayrivank (monastère rupestre) serait attestée dès le IVe siècle dans un site peu accessible de la gorge de la rivière Azat. Situé à une quarantaine de kilomètres au sud-est d’Erevan ce monastère a été construit dans l’une des cavernes qui sont nombreuses sur les pentes des environs. Plus tard, ce monastère a été nommé Guéghard (qui signifie lance), car, selon la tradition, y aurait été conservée l’une des plus précieuses reliques de l’Eglise apostolique arménienne : la lance avec laquelle l’un des soldats romains a percé le flanc de Jésus. Détruit pendant les invasions arabes du Xe siècle, le complexe monastique de Gueghard tel qu’il se présente aujourd’hui a été édifié au XIIIe siècle. L’un de ses éléments central est la cathédrale Astvatsa­dzine, consacrée à la Mère de Dieu, érigée en 1215, et ses deux églises rupestres. Ne manquez pas, durant vos vacances en Arménie, cet ensemble médiéval hors du commun situé au milieu des escarpements, à l'entrée de la Vallée de l'Azat (patrimoine mondial à l’UNESCO), et qui offre également de magnifiques exemples de khatchkars, a été inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en l’an 2000.


Un voyage en Arménie : au pied du Temple de Garni


Tous les circuits organisés en Arménie par Osm’oz Voyages, vous mèneront à Garni, un village situé à quelque 1 400 mètres d’altitude et dont l’origine remonte à l’antiquité. Le temple païen de Garni, d’inspiration hellénistique, est l’un des hauts lieux du tourisme en Arménie. Un premier temple, dont il ne reste aucun vestige, aurait été élevé entre les Ier et IIème siècle avant Jésus-Christ. Détruit par les Romains, il aurait été reconstruit en 77 après J.-C. par le roi Tiridate Ier et dédié au dieu Mithra, le dieu du Soleil, dont le culte était très en vogue dans le monde romain du Ier siècle après Jésus-Christ. Il serait resté en activité jusqu’au Vème siècle de notre ère.


Un temple à découvrir durant votre voyage en Arménie


Après avoir été gravement endommagé par les Ottomans en 1638, le temple s’est écroulé en 1679 à la suite d’un séisme. Le temple de Garni est entièrement construit en basalte (une pierre volcanique) et constitue un bon exemple du style dorique. Construit selon un plan rectangulaire, il est entouré de vingt-quatre colonnes et est richement décoré (chapiteaux, architraves, plafond à caissons). Il a été restauré dans les années 1970 en utilisant l’énorme quantité de ruines et éléments authentiques demeurés sur place. Les parties manquantes ont été ajoutées en tentant de respecter les méthodes de construction antique. La restauration, difficile et d’une ampleur colossale, n’aura duré que cinq ans.


Voyage en Arménie : la Cathédrale et les Eglises d’Etchmiadzine


Etchmiadzine a été fondée par le roi Vagarshak (117-140) sur les ruines de Vardke­savan, une cité des IIIe et II e siècles avant Jésus-Christ. Cette cité fortifiée, connue sous le nom de Vagarshapat avant 1945, a été la capitale de l’Arménie pendant la période romaine. En 301 après Jésus-Christ, le roi Tiridate et sa famille se convertissent et font du christianisme la religion d’Etat du royaume. L’Arménie devient ainsi le premier Etat chrétien de l’histoire. Au IVème siècle, lorsque les Romains adoptent à leur tour le christianisme comme religion d’Etat, l’Eglise d’Arménie tient à conserver sa spécificité et ne s’aligne pas sur Rome. L’Eglise d’Arménie est dirigée par un « Catholicos » (patriarche) qui n’est pas élu, mais dont la légitimité repose sur l’hérédité. Ainsi, à Grégoire l’Illuminateur succèderont ses fils, petits-fils…


Un patrimoine religieux à visiter lors de votre voyage culturel en Arménie


A cette époque, Vagarshapat devient le centre religieux du pays après que le christianisme ait été proclamé comme religion d’Etat, en abritant le siège du patriarche suprême de l’Eglise Arménienne. Une cathédrale, nommée Sainte-Etchmiadzine, qui signifie «Descente du Fils unique», est érigée dans la ville. L’emplacement et le nom de la cathédrale font référence à la vision qu’aurait eue Saint Grégoire l’Illuminateur : Dieu lui serait apparu entouré d’une cohorte d’anges et lui aurait indiqué l’endroit où construire le sanctuaire.


Maintes fois détruites, notamment dans les années 364-369 par les troupes persanes et fut reconstruite en 484 et 485 par Vartan Mamikonian. Il ne reste cependant rien, architecturalement parlant de la cathédrale primitive. La cathédrale a connu de très nombreuses phases de rénovation. Son aspect actuel doit essentiellement aux travaux effectués au XVIIe siècle. Le site comprend également le palais du Catholicos, un séminaire, la porte de Tiridate, et plusieurs autres églises. L’endroit est également riche en khatchkars.


Sainte-Hripsimé ou l’avènement du christianisme en Arménie : entre histoire et légende


En Arménie, l’histoire se confond souvent avec la légende, notamment autour de faits marquants comme celui de l’avènement du christianisme. Tiridate III (250-330) fut l’un des plus puissants rois d’Arménie. Au début de son règne, il persécutait les chrétiens. C’est ainsi qu’il emprisonna saint Grégoire l’Illuminateur et fit martyriser les vierges Hripsimé et Gayané, ainsi que leurs quarante compagnes. Ces vierges avaient fui les persécutions antichrétiennes de l’empereur romain Dioclétien (284-305) et s’étaient réfugiées en Arménie. Epris de l’extraordinaire beauté de Hripsimé, le roi avait en vain tenté de la violer. Après la mort des vierges le roi aurait eu des remords et aurait été transformé en sanglier. Sorti de sa geôle et grâce à sa foi, Saint Grégoire guérit le roi, qui se convertit aussitôt au christianisme. Les deux hommes entreprirent alors l’évangélisation de toute l’Arménie (dès 301), c’est-à-dire onze ans avant l’édit de tolérance de Constantin.


Un voyage en Arménie : au cœur du mythe


Selon la légende, pour se racheter de ses injustices, Tiridate III, qui avait une force colossale, aurait ramené de ses mains des pierres du mont Ararat pour construire une chapelle sur la tombe de sainte Hripsimé. Plus tard, en 618, une église fut érigée sur l’emplacement de cette chapelle. En 630, de la même façon, une autre église fut construite sur l’emplacement de la chapelle dédiée à Sainte Gayané. Les églises de Sainte-Hripsimé et de saintes Gayané se trouvent toutes deux à proximité de la cathédrale d’Etch­miatzine. C’est une évidence, un séjour en Arménie passe par ces découvertes qui sont considérées comme des chefs-d’œuvre de l’architecture arménienne. Tiridate III fut, à son tour, considéré comme un Saint par l’Eglise arménienne. L’église arménienne est appelée «apostolique» en souvenir de Saint-Thaddée et Saint-Barthélémy, qui avaient prêché, pour la première fois, la parole du Christ en Arménie, et parfois «grégorienne» en souvenir de Saint-Grégoire l’Illuminateur.


Un voyage en Arménie : sur le site archéologique de Zvarnotz


Les ruines de ce monument du début de l’époque médiévale se situent sur l’autoroute reliant Erevan à Etchmiadzine, à environ 5 kilomètres de la cité du Catholicos. Elles témoignent de ce que fut la grandeur de cette cathédrale dédiée aux anges, les zvartunk, qui apparurent en songe à Grégoire l’Illuminateur. La cathédrale a été construite au VIIème siècle (641-643) sur la décision du Catholicos Nerses III, surnommé le Bâtisseur (641–662). Le choix de l’emplacement est lié à l’histoire de la chrétienté en Arménie. Selon la tradition, c’est en effet à cet endroit que le roi Tiridate rencontra Saint Grégoire l’Illuminateur.


Zvarnotz : une cathédrale à l’impact culturel important


La cathédrale s’est effondrée au Xe siècle, en 930, à la suite d’un tremblement de terre. Entièrement détruite, ne subsistent aujourd’hui que quelques pans de mur, des colonnes, ainsi que les fondations. Les ruines de la cathédrale ne donnent qu’une faible idée de l’aspect grandiose de l’édifice. Les vestiges de Zvarnotz et de ses constructions annexes, furent mis au jour au début du XXe siècle par l’architecte Thoros Thoramanian, chargé du premier projet de reconstruction. L’édifice s’élevait sur trois étages, surmontés d’une coupole coiffée d’un toit conique en tuile. Ses murs étaient parcourus par des arcatures aveugles et percés de fenêtres en plein cintre. L’intérieur était articulé autour d’une colonnade ayant la forme d’un trèfle à quatre feuilles et entourée d’un déambulatoire. Des détails d’une grande subtilité ornaient les chapiteaux, décorés de tresses ou d’aigles, tout aussi raffinés que l’extrême variété de sculptures sur les murs extérieurs, dans les filets entourant les fenêtres, et même sur les surfaces les plus petites. L’architecture de la cathédrale a exercé une influence majeure sur les autres édifices religieux de son époque et sur ceux des siècles qui suivirent. Les vestiges de Zvartnots ont été classés au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco.


Un voyage en Arménie : au pied du monastère de Gochavank


Le monastère de Gochavank a été fondé en 1188 par Mekhi­tar Goch, éminent législateur et fabuliste arménien, sur la rive droite du Guétik, à l’emplacement du monastère Guétik, qui a été détruit par un séisme. Le monastère de Gochavank, situé à proximité de l’actuelle ville de Dilijan, se composait des églises Sainte-Mère-de-Dieu (Sainte-Astvatsatsin), Saint Grigor, Saint Grégoire l’Illuminateur, d’une bibliothèque, d’une école. Les sources historiques témoignent l’existence au monastère d’une université et d’un séminaire, où de nombreux manuscrits ont été écrits et conservés.


Gochavank : un voyage culturel dans l’ancien centre spirituel de l’Arménie


La chapelle Saint-Grégoire l’Illuminateur offre un très riche décor sculpté, qui n’est pas sans rappeler l’art musulman. A l’origine deux katchkars se situaient à proximité de son entrée. Il n’en reste aujourd’hui qu’un seul sur place, qui témoigne de cette virtuosité dans le travail de la pierre. Ce site fut l’un des premiers centre spirituels d’Arménie, jusqu’au XIVème siècle. Abandonné, il connut un certain renouveau au XVIIe siècle. L’ensemble a été admirablement restauré et vous pourrez l’admirez durant notre circuit en Arménie .



à partir de 0995 €TTC



Galerie photos :




Thématique(s) associée(s)

Rare et insolite
En famille
Périple culturel
Echappée culturelle
Fêtes traditionnelles
Religieux
Rencontre avec les peuples
Voyages combinés
Randonnée
Voyage photographique
01 53 31 18 28 ESPACE
ENTREPRISES
 | OFFRIR
UN VOYAGE
 | NOS CONDITIONS
DE VENTE
 | NOS
ASSURANCES
 | MENTIONS
LEGALES
 | REMERCIEMENTS  | PLAN
DU SITE